Les 5 et 6 novembre derniers, cet événement francophone a réuni près d’une centaine de participantes et participants au CEMU pour un programme dense et collaboratif abordant la transformation des espaces et des pratiques d’apprentissage.
L’événement, co-organisé avec l’association francophone LearningLab Network s’est ouvert sur une table ronde réunissant des acteurs et actrices issus de différents horizons professionnels (architecte/scénographe, enseignant-chercheur et entreprises de conception en aménagement d’espaces durables et responsables), afin de croiser les approches et de questionner la place de la pédagogie et des acteurs et actrices dans la conception et l’animation des espaces.
Didier Paquelin, professeur titulaire de la Chaire de Leadership en pédagogie de l’enseignement supérieur de l’Université Laval (Québec) conduit depuis plus d’une trentaine d’années des études et des recherches sur la transformation des pratiques d’enseignement et d’apprentissage en contexte numérique. Il a animé une conférence interactive : « De l’espace qui sépare à l’espace qui relie : perspective inclusive » (consulter le replay en intégralité).
Les communications ont ensuite mis en lumière des retours d’expériences et des résultats de recherche, témoignant du dynamisme et de la richesse du réseau. Enfin, des ateliers pratiques ont offert aux participantes et participants l’occasion d’explorer, de tester et d’imaginer collectivement de nouvelles méthodes et principes pédagogiques. La journée s’est conclue par une visite du Château de Caen récemment rénové, avec un focus sur la refonte des espaces et la scénographie du lieu, en lien avec l’évolution des enjeux de médiation culturelle. La session de clôture gamifiée, animée par l’équipe du Gaming lab du CEMU, a proposé aux participantes et participants de penser l’organisation spatiale du Learning lab de leurs rêves.
Des enjeux de co-construction et de droit à l’erreur
Au fil des discussions, plusieurs convictions fortes ont émergé. D’abord, celle de la co-construction, qui implique une diversité d’acteurs : enseignants, étudiants, designers, techniciens, chercheurs et partenaires dans la conception et l’animation des espaces d’apprentissage. Ensuite, l’envie d’expérimenter, avec l’idée qu’il faut oser tester, prototyper et se tromper pour progresser : c’est dans ces essais que naissent les réussites les plus fécondes. Les échanges ont aussi invité à penser l’inclusion autrement, non comme une réponse à un manque, mais comme une ouverture de possibles pour chacun. La notion de mouvement a traversé l’ensemble des interventions : apprendre, c’est être en mouvement, et les espaces doivent à la fois le permettre et l’inspirer.
Enfin, une idée clé s’est imposée : transformer les lieux, c’est transformer les apprentissages.
Et après ?
Si vous souhaitez tester de nouvelles approches pédagogiques au sein du learning lab du CEMU, et vous faire accompagner par nos ingénieur(e)s pédagogiques spécialisé(e)s sur cette thématique, n’hésitez pas à nous contacter par l’intermédiaire de l’ingénieur(e) pédagogique référent(e) de votre composante.
À venir : un colloque sur l’utilisation des traces numériques d’apprentissages
Rendez-vous au CEMU les 4 et 5 décembre pour un nouveau colloque co-organisé avec l’association Moodle France : l’université accueille le Minimoot « Évaluer et améliorer les enseignements à l’aide des traces d’apprentissage ». Entrée libre et gratuite sur inscription.




